Parallèlement, le yoga a exercé une forte influence sur ma vie. J’ai grandi dans une famille de gauche, non religieuse, avec un fort intérêt pour la spiritualité. Ma mère m’a initiée au yoga et à la méditation lorsque j’étais adolescente, mais ce n’est que lorsque j’ai fait des études supérieures que quelque chose a changé pour moi et que j’ai eu envie d’une connexion plus profonde et plus significative avec mon moi et avec l’univers. C’est alors que j’ai découvert le yoga.

En 2011, j’ai obtenu mon doctorat en psychologie clinique à l’Université York de Toronto, au Canada. Pendant mes études, j’ai eu le privilège d’être encadrée par le Dr Leslie Greenberg, psychologue de renom et l’un des fondateurs de la thérapie centrée sur les émotions (EFT). L’EFT offre une approche rafraîchissante de la psychothérapie, en se concentrant sur l’expérience vécue et le ressenti, plutôt que de s’appuyer uniquement sur des méthodes cognitives et orientées vers le passé.

En explorant le yoga, j’ai réalisé que le yoga et l’EFT se recoupaient profondément. Les deux pratiques mettent l’accent sur la sagesse et l’intelligence du corps, ce qui nous permet de comprendre les sensations et les émotions qui résident en nous. Dans une société qui privilégie souvent l’esprit au détriment du corps, l’EFT et le yoga apportent un équilibre harmonieux entre les deux.

Ma recherche en psychothérapie s’est concentrée sur la compréhension du déroulement du pardon dans le contexte de la thérapie de couple. J’ai rédigé des articles et des chapitres universitaires sur le pardon et les émotions dans les couples, et j’ai coécrit un livre destiné à aider les cliniciens à comprendre le pouvoir du pardon, qui décrit le déroulement du processus en thérapie, sur la base de recherches empiriques approfondies, dont la mienne.